Samedi 28 janvier, sur une excellente idée de Damien Guédon & de la
Symphonie ducale, un peu de musique XVIIIe siècle à Épinal, en
partenariat avec l’Émulation, les Amis de l'Orgue du temple protestant
et la communauté luthérienne et réformée.
Société d'émulation du département des Vosges (SEV) - Membre fondateur de la Fédération des sociétés savantes des Vosges (FSSV)
28 décembre 2016
20 décembre 2016
FISO 2017 - Appel à communications
Festival International de Sociologie - Biennale Durkheim-Mauss
Le laboratoire Lorrain de Sciences Sociales (2L2S) et la Société d'émulation du département des Vosges (SEV) organisent du 16 au 21 octobre 2017 la deuxième édition du Festival International de Sociologie à Epinal qui portera sur :
"La fabrication du corps au 21e siècle : éduquer, soigner, augmenter, identifier".
Télécharger l'appel à communications
Le laboratoire Lorrain de Sciences Sociales (2L2S) et la Société d'émulation du département des Vosges (SEV) organisent du 16 au 21 octobre 2017 la deuxième édition du Festival International de Sociologie à Epinal qui portera sur :
"La fabrication du corps au 21e siècle : éduquer, soigner, augmenter, identifier".
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04 novembre 2016
Un OVNI scolaire au 19e siècle...
UN OVNI SCOLAIRE AU PREMIER XIXe SIÈCLE :
L’ÉCOLE MUTUELLE DANS LES VOSGES ET A ÉPINAL
L’ÉCOLE MUTUELLE DANS LES VOSGES ET A ÉPINAL
conférence de Christian Euriat
professeur honoraire
mercredi 16 novembre | 19h00 | ÉSPÉ, 1 rue Charles Perrault, Épinal | entrée libre et gratuite
Au début de la Restauration, après les projets généreux mais inaboutis de la Révolution et le relatif désintérêt de l’Empire, l’école primaire française est en piteux état. L’immense majorité des enfants reçoit un enseignement minimal professé par des maîtres aussi mal payés qu’incompétents (à quelques rares exceptions près) selon des méthodes archaïques et inefficaces. L’État va s’en préoccuper et devoir prendre position vis-à-vis de deux offres alternatives, celle des Frères des écoles chrétiennes, déjà présents sous l’Ancien régime, et celle de l’école mutuelle. La première offre est bien connue, puisqu’elle préfigure l’école telle qu’elle est encore organisée, avec ses élèves répartis par classes d’âge. La seconde est au contraire fort mal connue. Invention anglaise importée en 1815 par des représentants de la bourgeoisie libérale, elle transforme l’enseignement en un véritable processus industriel, réglé comme un défilé militaire où un seul maître dirige un hallucinant ballet de plusieurs centaines d’élèves répartis en groupes de huit (à peu près) dans une seule grande salle, secondé par quelques élèves plus avancés que les autres appelés Moniteurs. Pour diverses raisons politiques, l’école mutuelle connaîtra deux moments d’engouement, 1815-1820 et 1830-1835, une forte récession entre ces deux périodes, et une lente érosion après 1835 pour disparaître vers 1850. Les Vosges ne seront pas en reste, ni la ville d’Épinal, qui montera un ambitieux projet dès 1818 et dont l’école communale sera mutuelle pendant plus de trente ans, avant de devenir une école comme les autres, sous le nom d’école de la Bibliothèque.
Pour se rendre à l’ESPE (ex IUFM)
Venant du centre d’Épinal, monter la voie Carpentier jusqu’au bout. Prendre à droite, traverser le rond-point. Monter l’avenue de Beau Site jusqu’au bout. Traverser le rond-point et le parking (piscine et dojo). L’entrée de l’ESPE est juste en face, c’est écrit dessus. Pénétrer en voiture, il y a un parking à l’intérieur. Venant d’ailleurs que du centre, viser la piscine et le dojo. A noter que l’ESPE est indiquée sur les panneaux à chaque carrefour déterminant.
Venant du centre d’Épinal, monter la voie Carpentier jusqu’au bout. Prendre à droite, traverser le rond-point. Monter l’avenue de Beau Site jusqu’au bout. Traverser le rond-point et le parking (piscine et dojo). L’entrée de l’ESPE est juste en face, c’est écrit dessus. Pénétrer en voiture, il y a un parking à l’intérieur. Venant d’ailleurs que du centre, viser la piscine et le dojo. A noter que l’ESPE est indiquée sur les panneaux à chaque carrefour déterminant.
24 octobre 2016
Des architectes italiens dans les Vosges...
LES ARCHITECTES ITALIENS DANS LES VOSGES 17e-18e SIÈCLES
conférence de Raphaël Tassin
docteur de l’École pratiques des Hautes Études
mardi 25 octobre | 20h30 | Faculté de droit, rue de la Maix, Épinal | entrée libre et gratuite
La
Lorraine, et notamment les Vosges, ont été à la fin du 19e et au
début du 20e siècle une terre d’accueil pour une importante diaspora
italienne. Ce phénomène n’était pourtant pas nouveau dans la région. Les liens
entre Lorraine et péninsule italienne existent en effet depuis le Moyen Âge et
ont connu un certain âge d’or dans la seconde moitié du 16e siècle,
sous le règne du duc Charles III. Après la fin de la Guerre de Trente Ans, un
très important mouvement migratoire en provenance de l’Italie du Nord,
notamment des vallées alpines comme la Valsesia mais aussi de Suisse
italophone, a touché la Lorraine. La grande majorité des nouveaux arrivants
exerçaient une activité en rapport avec les métiers du bâtiment :
architecte, entrepreneur, maçon, tailleur de pierre, stucateur...
Cette
conférence sera l’occasion de dresser un panorama à la fois historique et
artistique de l’activité de ces architectes italiens qui œuvrèrent
sur le territoire de l’actuel département des Vosges entre le dernier tiers du
17e et le 18e siècle. En-dehors des personnalités et
bâtiments les plus célèbres (Giovanni Betto à la cathédrale de Saint-Dié ou à
l’abbaye d’Étival par exemple), il sera également question d’artistes méconnus ainsi que d’édifices moins prestigieux à l’instar de
certaines églises paroissiales.
13 octobre 2016
Voyage en Allemagne
La Société d'émulation en voyage à Schwäbisch Hall
7-8-9 octobre 2016
Un moment inoubliable ce voyage !
Préparé de longue date par Nadine Ribaudo et Philippe Alexandre,
ce weekend de trois jours a rassemblé 46 personnes dans la ville jumelée avec Épinal
la visite guidée de la ville et des musées par nos amis allemands a dépassé toutes nos attentes!
nous vous proposons quelques photos souvenir en cliquant sur le lien suivant:
04 septembre 2016
Jules Ferry et l’Allemagne
conférence de Philippe Alexandre
professeur à
l’Université de Lorraine
jeudi 29 septembre | 18h30 | Salon Jeanne d'Arc, Hôtel du département des Vosges, 8 rue de la Préfecture, Épinal, amphithéâtre | entrée libre et gratuite
avec le soutien du Conseil départemental des Vosges
avec le soutien du Conseil départemental des Vosges
L’histoire des
relations de Jules Ferry avec l’Allemagne reflète les étapes de son évolution
intellectuelle, mais la perception de son œuvre politique et l’image que l’on
avait de lui outre-Rhin sont un phénomène remarquable qui mérite aujourd’hui d’être
rappelé et analysé dans toute sa complexité.
Le jeune Ferry,
qui a fait ses études dans un lycée de Strasbourg et épousera une Alsacienne,
connaît bien l’Allemagne. De Munich et d’Allemagne du Sud, il enverra des
lettres dans lesquelles il s’exprime sur la nouvelle culture allemande ;
c’est qu’en effet il n’a pas seulement étudié le droit, il a aussi un intérêt
prononcé pour l’art. Quant au républicain idéaliste des années 1860, opposé au
régime de Napoléon III, il a des contacts avec le mouvement démocrate européen.
Le vague pacifisme et le programme de décentralisation auquel lui et ses amis souscrivent
ont avant tout pour but de miner l’Empire. Et, comme Ferry le dira, à Bordeaux,
en 1885, il fut « converti par les événements ». On n’oublie pas
qu’après la proclamation de la République, au moment du siège de Paris, il
était maire de Paris. L’« année terrible » fit de lui un patriote.
Parvenu aux
responsabilités ministérielles, il met en œuvre son projet de rénovation de l’École
française, en vue du redressement du pays ; mais ses lois scolaires, en
particulier celle du 28 mars 1882, qui crée l’école laïque, gratuite et
obligatoire, attire très tôt l’attention de l’opinion allemande. On peut même
dire qu’elles provoquent un véritable débat dans la presse de l’Empire
voisin : condamné par les conservateurs, Ferry est en revanche applaudi
par les libéraux allemands qui mènent encore à cette époque leur Kulturkampf, la lutte contre l’influence
de l’Église.
La constitution
de l’empire colonial français constitue l’autre grande partie de l’héritage de
Ferry. À cette époque, les grandes puissances européennes se partagent le
monde. L’entreprise coloniale est considérée par ses partisans en France comme
une compensation après les « désastres » de 1870/1871. Bismarck l’a
bien compris. Ne dit-il pas en effet : « Il faut savoir laisser le
coq gaulois gratter le sable du désert. » Mais le chancelier lui-même
doit, en 1884, faire des concessions aux partis qui, en Allemagne, sont favorables
à l’aventure coloniale. Ferry sait s’entendre avec lui, entre autres sur la
question du Congo, ce qui lui vaut le surnom de « Ferry le
Prussien ». Cette souplesse, Ferry l’a un jour appelée la
« sagesse pratique ».
Cet arrangement
avec l’Allemagne, jugé très sévèrement par ses adversaires en France, est
utilisé contre lui, après sa chute encore, lors de la campagne électorale de
1889 à l’issue de laquelle il perd son siège de député à Saint-Dié. Mais, à sa
mort, au début de 1893, sa personnalité et sa fidélité à ses idées forcent le
respect. Dans la presse allemande, l’image de Ferry restera positive. Les
Allemands ont certes compris que son œuvre politique avait une forte dimension
patriotique, mais l’homme d’État « opportuniste » avait travaillé à
l’avènement d’une République pour eux fort acceptable.
Il serait
réducteur de limiter à ces données la perception de Jules Ferry en
Allemagne ; une analyse des articles ou études qui lui furent consacrés
par la suite le montre : à la veille de la Grande Guerre, il était encore
regretté chez nos voisins d’outre-Rhin et considéré comme l’un des plus grands
hommes d’État que la France ait connus.
21 juin 2016
Notre confrère Eric Tisserand dans Montagnes des Vosges
Entretien d'Eric Tisserand sur la naissance de la filière bois dans les Vosges, dans le dernier numéro du magazine Montagnes des Vosges (été 2016).
20 juin 2016
09 juin 2016
31 mai 2016
Un bâtiment "Empire" enfin restauré
L’OPH de l’agglomération d’Épinal s’apprête à réhabiliter l’un des rares
édifices « Empire » de la ville. Situé au 6 de la rue Aristide Briand,
probablement construit au début XIXe siècle, ce pavillon néo-classique
avait été légué à la ville en 1901 par son propriétaire, Augustin
Boulay, ancien président du tribunal civil. Dans un état de décrépitude
plus qu’avancé, il méritait grandement d’être sauvegardé. Une bonne
nouvelle donc !
20 mai 2016
Les 7 vies de Louis Lapicque
LES 7 VIES DE LOUIS LAPICQUE
conférence d'Alexandre Laumond
conférence d'Alexandre Laumond
lundi 6 juin 2016 | 20h00 | Lycée Louis Lapicque, Épinal, amphithéâtre | entrée libre et gratuite
Professeur de
physiologie à la Sorbonne, le Spinalien Louis Lapicque (1866-1952) a eu le
parcours typique du brillant universitaire d’origine provinciale ayant atteint
le sommet de la carrière professionnelle et sociale, en dépit de ses erreurs et
de ses disputes homériques avec ses homologues anglais. Mais Lapicque a eu bien
d’autres vies... Pour s’en rendre compte, il suffit de s’interroger sur son
arrestation par les Allemands à l’automne 1941. Que pouvait donc représenter
cet homme de 75 ans aux yeux de l’Occupant et de Vichy ?
Au-delà de son
parcours scientifique, Lapicque incarne en réalité la figure de
l’« intellectuel », celle qu’a générée l’affaire Dreyfus à l’aube du XXe
siècle. Considérant que l’instruction est la clef de l’émancipation des individus
et le fondement de la République, il s’est engagé dans tous les mouvements qui
défendent ces idéaux. Il milite activement à la Ligue des Droits de l’Homme – qu’il
contribue à fonder –, dans le mouvement des Universités populaires, mais aussi
au sein du Grand Orient de France dont il devient l’une des figures
incontournables. Cette extériorisation du savant, hors de sa tour d’ivoire,
Lapicque la prolonge sur le terrain politique puisqu’il est l’un des animateurs
du tout jeune parti socialiste des Vosges sous l’étiquette duquel il se présenta
à deux reprises.
08 mai 2016
Les forêts vosgiennes à l'ère industrielle
LES FORETS VOSGIENNES A L’ÈRE INDUSTRIELLE
conférence d'Eric Tisserand, docteur en histoire
mardi 17 mai 2016 | 19h00 | ENSTIB, Épinal, grand amphithéâtre | entrée libre et gratuite
Aujourd'hui, la filière bois constitue un secteur d'activité dynamique sur le territoire départemental. Pour comprendre comment elle s'est construite, il faut remonter deux siècles en arrière, des années 1830 jusqu'à la Grande Guerre, période où le département s'industrialise. Si dès le début du XIXe siècle, l'exploitation des forêts permet déjà la fabrication de produits sciés (planches et charpentes) et de boissellerie, vendus hors du département, le travail du bois connaît ensuite d'importantes mutations à partir de la Restauration, et plus encore durant les années 1850-1860. Le travail en forêt s'intensifie, grâce à un aménagement plus rationnel des espaces boisés, et permet d'extraire plusieurs centaines de milliers de mètres cube de bois par an. Les productions, organisées par une majorité de petites et moyennes entreprises familiales, forment progressivement une filière industrielle, par le développement d'activités de première transformation (essor des entreprises de sciage privées), de seconde transformation (industries de la menuiserie, du meuble, de la boissellerie) et d'un secteur de la papeterie utilisant les pâtes de bois. Constituée de 800 entreprises, mobilisant près de 10 000 Vosgiens (patrons et salariés), la filière bois marque fortement de son empreinte le département au début du XXe siècle, et constitue un bel exemple historique du rôle moteur de la petite industrie dans l'industrialisation progressive d'un territoire.
22 avril 2016
La place du paysage dans la reconstruction des villes vosgiennes
LA PLACE DU PAYSAGE DANS LA RECONSTRUCTION DES VILLES
VOSGIENNES
conférence de Jean-Marie SIMON, architecte, ancien directeur du CAUE de Meurthe-et-Moselle
mardi 3 mai | 20h30 | faculté de droit d’Épinal, rue de la Maix | entrée libre et gratuite
La question du paysage, naturel ou urbain, n’apparaît pas comme une
question centrale de la reconstruction qui suit la Seconde Guerre
mondiale. Très présente lors de la première reconstruction, à travers
les objectifs d’embellissement ou de création de pittoresque, elle
semble disparaître dans les années 1940, car les questions
d’industrialisation et d’organisation institutionnelle sont au centre
des discours.
Le département des Vosges est particulièrement touché par les destructions ; Épinal, préfecture, Saint-Dié, sous-préfecture, plusieurs villes : Gérardmer, La Bresse, Charmes, Saint-Léonard…, mais aussi des bourgs, des villages et des fermes isolées. Seul département fortement sinistré à offrir un relief montagneux, il présente une grande diversité de situations aux urbanistes et aux architectes en chef. Comment prirent-ils en compte ces sites ? Le département a aussi une dimension touristique que les collectivités sont soucieuses de retrouver. Comment les techniciens prirent-ils en compte cette attente ? Enfin le débat qui se déroule dans la ville de Saint-Dié, oppose, le ministère de la reconstruction, les architectes et les sinistrés, et constitue un débat majeur dans l’histoire de l’urbanisme moderne, opposant aux paysages naturels les « rues corridors » dénoncées par Le Corbusier.
Les références explicites aux paysages sont rares et se découvrent au détour d’un texte, d’une prise de position ou d’un article de presse. Mais dans les projets, dans les décisions des architectes, le choix de certaines dispositions découle d’une observation du lieu, de contraintes ou d’opportunités à saisir. L’eau, la rivière où le lac ; une vue sur une montagne ou une vallée deviennent des éléments d’organisation urbaine. La reconstruction sur des sols nivelés, donne un « nouveau socle » à la ville, des rues et des espaces publics plus larges ouvrent de nouveaux horizons et autorisent de nouvelles compositions urbaines. Aussi le regard à porter sur les villes reconstruites se doit d’être curieux, et la conférence propose certains points de vue pour aider à construire des regards renouvelés sur ces paysages quotidiens de nombreux habitants des Vosges.
Le département des Vosges est particulièrement touché par les destructions ; Épinal, préfecture, Saint-Dié, sous-préfecture, plusieurs villes : Gérardmer, La Bresse, Charmes, Saint-Léonard…, mais aussi des bourgs, des villages et des fermes isolées. Seul département fortement sinistré à offrir un relief montagneux, il présente une grande diversité de situations aux urbanistes et aux architectes en chef. Comment prirent-ils en compte ces sites ? Le département a aussi une dimension touristique que les collectivités sont soucieuses de retrouver. Comment les techniciens prirent-ils en compte cette attente ? Enfin le débat qui se déroule dans la ville de Saint-Dié, oppose, le ministère de la reconstruction, les architectes et les sinistrés, et constitue un débat majeur dans l’histoire de l’urbanisme moderne, opposant aux paysages naturels les « rues corridors » dénoncées par Le Corbusier.
Les références explicites aux paysages sont rares et se découvrent au détour d’un texte, d’une prise de position ou d’un article de presse. Mais dans les projets, dans les décisions des architectes, le choix de certaines dispositions découle d’une observation du lieu, de contraintes ou d’opportunités à saisir. L’eau, la rivière où le lac ; une vue sur une montagne ou une vallée deviennent des éléments d’organisation urbaine. La reconstruction sur des sols nivelés, donne un « nouveau socle » à la ville, des rues et des espaces publics plus larges ouvrent de nouveaux horizons et autorisent de nouvelles compositions urbaines. Aussi le regard à porter sur les villes reconstruites se doit d’être curieux, et la conférence propose certains points de vue pour aider à construire des regards renouvelés sur ces paysages quotidiens de nombreux habitants des Vosges.
04 avril 2016
27 mars 2016
Les Vosges, une diversité pétrologique remarquable
LES VOSGES, UNE DIVERSITÉ PÉTROLOGIQUE REMARQUABLE
conférence de Cyrille DELANGLE, conservateur du Centre de Géologie Terrae Genesis
samedi 2 avril | 16h00 | faculté de droit d’Épinal, rue de la Maix | entrée libre et gratuite
Le massif vosgien, au-delà de toutes ses frontières administratives, possède la particularité géologique d'être un relief jeune, mais constitué de roches anciennes. Son extension géographique modeste ne doit pas faire oublier que plusieurs centaines de roches différentes y ont été découvertes par des générations de géologues.
Pourquoi le massif vosgien possède-t-il une telle diversité pétrologique ?
Quels sont les éléments permettant de reconstituer une histoire géologique ?
Quel est l'état de la recherche actuelle dans ce domaine ?
16 mars 2016
Assemblée générale de l'Emulation
La Société
d'émulation du département des Vosges
a le plaisir
de vous inviter à son
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
qui aura lieu le samedi 02 avril
2016 à 14h30
à l’amphithéâtre de la faculté de Droit, rue
de la Maix à Épinal
L'assemblée sera suivie à 16h00 d'une conférence publique :
Les Vosges, une diversité pétrologique remarquable
par Cyrille DELANGLE,
docteur en géologie,
professeur au lycée André Malraux de Remiremont,
conservateur du Centre de géologie Terrae Genesis
03 mars 2016
Les Annales 2015 enfin disponibles
Les Annales 2015 de la Société d’Émulation sont enfin sorties des presses.
Retrouvez son sommaire dans la rubrique "Publications".
Vous pouvez les acquérir dans les librairies spinaliennes ou en ligne sur le site de la FSSV
Retrouvez son sommaire dans la rubrique "Publications".
Vous pouvez les acquérir dans les librairies spinaliennes ou en ligne sur le site de la FSSV
20 février 2016
Annales : vente en ligne
Les Annales de l'Emulation de 2007 à 2015 et l'ouvrage Durkheim avant Durkheim peuvent désormais être commandés en ligne sur le site de la Fédération des Sociétés Savantes des Vosges (FSSV).
Les Annales 2015 sont disponibles (3 mars 2016).
Rubrique Publications, ou cliquez sur une image de couverture dans la colonne d'Annales à droite de cet écran, et suivez les indications.
20 € l'exemplaire et 6 € de port (forfait par commande)
Les Annales 2015 sont disponibles (3 mars 2016).
Rubrique Publications, ou cliquez sur une image de couverture dans la colonne d'Annales à droite de cet écran, et suivez les indications.
20 € l'exemplaire et 6 € de port (forfait par commande)
17 janvier 2016
La Grande Guerre des civils dans les Vosges
Conférence d'Anne Peroz
Vendredi 19 février 2016 à 20h30
Amphithéâtre de la faculté de Droit, rue de la Maix à Épinal | entrée libre
Amphithéâtre de la faculté de Droit, rue de la Maix à Épinal | entrée libre
Depuis 1870, les Vosges, au contact de "l’ennemi héréditaire", sont un
département industriel extraordinairement militarisé. Le département subit ainsi la Grande Guerre de multiples façons : humainement,
économiquement, socialement et militairement. En 1914-1918, les Vosges ne constituent
plus une entité administrative ou un espace de collectivité humaine, mais un
théâtre de guerre. Quelle a été la réalité de la vie des populations vosgiennes
dans un territoire en état de siège, rattaché à la zone des armées et si
proche du front ? Comment les civils vosgiens ont-ils été mis à
contribution et quelle fut l’ampleur de leur effort de guerre ? Leur
situation a-t-elle été plus difficile dans ce département que dans d’autres
également situés à proximité de la ligne de feu ?
Ces questions trouvent désormais leurs réponses dans le travail d'Anne Peroz : sa thèse de doctorat en Histoire du droit vient d'être éditée sous le titre Vivre à l’arrière du front, Vosges 1914-1918, aux Éditions Édhisto. Elle présentera les grands aspects de la vie des Vosgiens à l’arrière du front pendant le premier conflit mondial, en évoquant des problématiques telles que le ravitaillement, les réquisitions, la lutte contre l’espionnage ou encore l’effort de l’industrie.
Ces questions trouvent désormais leurs réponses dans le travail d'Anne Peroz : sa thèse de doctorat en Histoire du droit vient d'être éditée sous le titre Vivre à l’arrière du front, Vosges 1914-1918, aux Éditions Édhisto. Elle présentera les grands aspects de la vie des Vosgiens à l’arrière du front pendant le premier conflit mondial, en évoquant des problématiques telles que le ravitaillement, les réquisitions, la lutte contre l’espionnage ou encore l’effort de l’industrie.
Parution : Travail, gouvernementalité managériale et néolibéralisme
Notre collègue Lionel Jacquot, co-organisateur avec l'Emulation du Festival International de Sociologie d'Epinal (FISO) et professeur de sociologie à l’Université de Lorraine où il dirige le Laboratoire Lorrain de Sciences Sociales (2L2S), publie :
Travail, gouvernementalité managériale et néolibéralisme
Les nouvelles formes de domination au travail et leurs conséquences viennent rappeler la nature funeste du capitalisme. L’habitacle n’est pas pour autant ébranlé et sa durabilité nous conduit à interroger la gouvernementalité managériale et le néolibéralisme qui constituent ses deux renforts principaux. L’étude des affinités électives entre puissance managériale et puissance néolibérale permet de comprendre les mécanismes modernisés de l’enrôlement du travail. L’ouvrage tente de percer à jour la dynamique contemporaine de rationalisation du travail et analyse pour ce faire les formes de mobilisation et les modes d’usage de la force de travail forgés par le management. Autour de la matrice de la rationalisation, du concept central de rapport salarial, de la problématique du management du travail et du travail du management, des objets de la domination et de l’appropriation au et par le travail, se pose tout un ensemble de questions qui dessine les contours d’un programme de recherches sur lequel peut s’adosser une théorie critique renouvelée du travail.
SOMMAIRE
Introduction
Chapitre 1 – Le travail sous l’empire du capitalisme néolibéral : contribution dialectique à l’analyse du rapport salarial
A. Le travail salarié comme rapport d’enrôlement
B. Travail, management du travail et travail du management
Chapitre 2 – Rationalisation des organisations et régimes de mobilisation de la force de travail
A. « Modernisation » des entreprises et rationalisations du travail
B. Hégémonie managériale et rationalité néolibérale
Chapitre 3 – L’appropriation face au pouvoir managérial : travail, temps et politique
A. Sociologie de la domination (au travail et par le travail)
B. Appropriations du travail et travail d’appropriation
Conclusion – Les difficultés d’une sociologie publique critique
Lionel Jacquot
Travail, gouvernementalité managériale et néolibéralisme
L'Harmattan, Collection « Logiques Sociales », Paris, 2016, 256 pages
ISBN : 2-343-08049-9
26,50 €
Télécharger le Bon de commande
06 janvier 2016
Parution des Annales 2015
Dans quelques semaines sortira la nouvelle livraison des Annales. Au sommaire :
Articles
Pierre HEILI, Le Jeanne d’Arc de Prosper Jollois. Un livre fondateur pour le département des Vosges
Philippe ALEXANDRE, La Passion de Jeanne d’Arc (1904), un drame en cinq actes de Maurice Pottecher
Philippe ALEXANDRE, Maurice Barrès et Jeanne d’Arc, « la bonne lorraine »
Simon EDELBLUTTE, Thaon-les-Vosges : ville, ville-usine ou banlieue ?
Sébastien LABRUYÈRE, La cité de la Marseille à Thaon-les-Vosges
Jean-Pierre DOYEN, Réfugiés vosgiens en Haute-Marne : les Bressauds de 1944 à 1946
Christian EURIAT, L’enseignement mutuel en France et dans les Vosges : le cas de l’école communale d’Épinal (1818-1856)
Chroniques archéologiques
Myriam DOHR, Opérations archéologiques dans le centre ancien de la ville d’Épinal : premiers résultats
Cédric MOULIS, La tour d’habitation seigneuriale de Darnieulles
Pierre FETET, Fouille d’un site gallo-romain près de la source de la Saône (Vioménil)
Vie de la Société
Christian EURIAT, Compte rendu de la sortie annuelle (Du Pays de Courbet à celui de Pasteur, de l’absinthe au vin d’Arbois, 23-24 août 2014)
Articles
Pierre HEILI, Le Jeanne d’Arc de Prosper Jollois. Un livre fondateur pour le département des Vosges
Philippe ALEXANDRE, La Passion de Jeanne d’Arc (1904), un drame en cinq actes de Maurice Pottecher
Philippe ALEXANDRE, Maurice Barrès et Jeanne d’Arc, « la bonne lorraine »
Simon EDELBLUTTE, Thaon-les-Vosges : ville, ville-usine ou banlieue ?
Sébastien LABRUYÈRE, La cité de la Marseille à Thaon-les-Vosges
Jean-Pierre DOYEN, Réfugiés vosgiens en Haute-Marne : les Bressauds de 1944 à 1946
Christian EURIAT, L’enseignement mutuel en France et dans les Vosges : le cas de l’école communale d’Épinal (1818-1856)
Chroniques archéologiques
Myriam DOHR, Opérations archéologiques dans le centre ancien de la ville d’Épinal : premiers résultats
Cédric MOULIS, La tour d’habitation seigneuriale de Darnieulles
Pierre FETET, Fouille d’un site gallo-romain près de la source de la Saône (Vioménil)
Vie de la Société
Christian EURIAT, Compte rendu de la sortie annuelle (Du Pays de Courbet à celui de Pasteur, de l’absinthe au vin d’Arbois, 23-24 août 2014)