05 juin 2024

 

Vendredi 7 juin 2024 à 20h30 dans l'amphi de la Faculté de Droit à Epinal

Georges Biet, alias Mandrin, et la cellule de Résistance Défense de la Patrie
de Neufchâteau (1940-1942)

Conférence par Julien Duvaux, attaché principal de conservation aux Archives départementales de l'Hérault


Pendant trois ans, entre l’automne 1940 et septembre 1942, une active et précoce cellule de Résistance
s’est constituée à Neufchâteau, sous la conduite de Georges Biet (1904-1992), maréchal des logis-chef de gendarmerie. Le militaire a su patiemment organiser une efficace filière d’évasion de prisonniers de guerre, puis un réseau de renseignement et enfin un réseau de sabotage, adossant son activité clandestine à celle du mouvement nancéen Défense de la Patrie. Une quarantaine de Néocastriens et de Vosgiens de la Plaine se sont également associés à cette initiative, mais, malheureusement, en septembre 1942, la cellule de Résistance s’est disloquée lors de l’arrestation du gendarme et de ses proches adjoints par la Gestapo de Nancy. Quelques membres rescapés ont toutefois pu reprendre en partie le flambeau à partir du printemps 1943, établissant de solides bases pour la Résistance dans l’ouest des Vosges.


Jusqu’en 2021, peu de sources archivistiques permettaient à l’historien de documenter cette première phase de la Résistance à Neufchâteau. La réapparition inespérée des archives personnelles de Georges Biet, récemment confiées par son petit-fils aux Archives départementales des Vosges, permet désormais d’apporter un éclairage inédit sur la création, la composition et l’activité de l’un des mouvements de Résistance les plus précoces des Vosges.


Entrée libre et gratuite


11 avril 2024

 Mercredi 24 avril- 18h - Auditorium de la BMI

"L'enseignement de la médecine  à Pont-à-Mousson à l'époque de l'université (1592-1768)" 

Conférence par Pierre Labrude, professeur honoraire de l'Université de Lorraine.

Voir la présentation de la conférence dans la rubrique Conférences SEV


La "Maison des sept péchés capitaux" - Premier lieu d'installation des jésuites à leur arrivée à Pont-à-Mousson pour organiser l'université - Photographie P. Labrude 2023.

23 mars 2024

Assemblée générale

Samedi 23 mars à 15h00

Amphi de la faculté de Droit à Epinal

L'AG est suivie d'une conférence à 16h30 :

per Nathalie Grun, docteur en histoire des Sciences et Techniques et professeur de mathématiques au collège Ernest-Jacques BARBOT, à Metz.

« Sophie GERMAIN (1776-1831) mathématicienne parisienne et ses travaux sur l’élasticité »

La vie, la manière d’être et de travailler de Sophie Germain ont et suscitent toujours l’attention des historiens. Sophie Germain est souvent désignée par l’expression « femme mathématicienne » pouvant suggérer qu’il s’agit d’une personne attirant la curiosité et pouvant apparaître comme une sorte d’exception dans la communauté scientifique essentiellement masculine dans laquelle elle évolue. Après avoir travaillé sur la théorie des nombres, elle se penche en 1809 sur un domaine d’étude totalement différent et inconnu pour elle : les vibrations des surfaces élastiques. Avant d’aborder ses recherches encore trop méconnues sur l’élasticité des corps métalliques et pour comprendre sa façon de travailler, nous nous intéresserons tout d’abord à sa vie et ses relations avec la communauté scientifique parisienne.