Société d'émulation du département des Vosges (SEV) - Membre fondateur de la Fédération des sociétés savantes des Vosges (FSSV)
09 janvier 2017
28 décembre 2016
La Symphonie Ducale en concert : la musique à la cour de Lorraine au XVIIIe siècle
Samedi 28 janvier, sur une excellente idée de Damien Guédon & de la
Symphonie ducale, un peu de musique XVIIIe siècle à Épinal, en
partenariat avec l’Émulation, les Amis de l'Orgue du temple protestant
et la communauté luthérienne et réformée.
20 décembre 2016
FISO 2017 - Appel à communications
Festival International de Sociologie - Biennale Durkheim-Mauss
Le laboratoire Lorrain de Sciences Sociales (2L2S) et la Société d'émulation du département des Vosges (SEV) organisent du 16 au 21 octobre 2017 la deuxième édition du Festival International de Sociologie à Epinal qui portera sur :
"La fabrication du corps au 21e siècle : éduquer, soigner, augmenter, identifier".
Télécharger l'appel à communications
Le laboratoire Lorrain de Sciences Sociales (2L2S) et la Société d'émulation du département des Vosges (SEV) organisent du 16 au 21 octobre 2017 la deuxième édition du Festival International de Sociologie à Epinal qui portera sur :
"La fabrication du corps au 21e siècle : éduquer, soigner, augmenter, identifier".
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04 novembre 2016
Un OVNI scolaire au 19e siècle...
UN OVNI SCOLAIRE AU PREMIER XIXe SIÈCLE :
L’ÉCOLE MUTUELLE DANS LES VOSGES ET A ÉPINAL
L’ÉCOLE MUTUELLE DANS LES VOSGES ET A ÉPINAL
conférence de Christian Euriat
professeur honoraire
mercredi 16 novembre | 19h00 | ÉSPÉ, 1 rue Charles Perrault, Épinal | entrée libre et gratuite
Pour se rendre à l’ESPE (ex IUFM)
Venant du centre d’Épinal, monter la voie Carpentier jusqu’au bout. Prendre à droite, traverser le rond-point. Monter l’avenue de Beau Site jusqu’au bout. Traverser le rond-point et le parking (piscine et dojo). L’entrée de l’ESPE est juste en face, c’est écrit dessus. Pénétrer en voiture, il y a un parking à l’intérieur. Venant d’ailleurs que du centre, viser la piscine et le dojo. A noter que l’ESPE est indiquée sur les panneaux à chaque carrefour déterminant.
Venant du centre d’Épinal, monter la voie Carpentier jusqu’au bout. Prendre à droite, traverser le rond-point. Monter l’avenue de Beau Site jusqu’au bout. Traverser le rond-point et le parking (piscine et dojo). L’entrée de l’ESPE est juste en face, c’est écrit dessus. Pénétrer en voiture, il y a un parking à l’intérieur. Venant d’ailleurs que du centre, viser la piscine et le dojo. A noter que l’ESPE est indiquée sur les panneaux à chaque carrefour déterminant.
24 octobre 2016
Des architectes italiens dans les Vosges...
LES ARCHITECTES ITALIENS DANS LES VOSGES 17e-18e SIÈCLES
conférence de Raphaël Tassin
docteur de l’École pratiques des Hautes Études
mardi 25 octobre | 20h30 | Faculté de droit, rue de la Maix, Épinal | entrée libre et gratuite

Cette
conférence sera l’occasion de dresser un panorama à la fois historique et
artistique de l’activité de ces architectes italiens qui œuvrèrent
sur le territoire de l’actuel département des Vosges entre le dernier tiers du
17e et le 18e siècle. En-dehors des personnalités et
bâtiments les plus célèbres (Giovanni Betto à la cathédrale de Saint-Dié ou à
l’abbaye d’Étival par exemple), il sera également question d’artistes méconnus ainsi que d’édifices moins prestigieux à l’instar de
certaines églises paroissiales.
13 octobre 2016
Voyage en Allemagne
La Société d'émulation en voyage à Schwäbisch Hall
7-8-9 octobre 2016
Un moment inoubliable ce voyage !
Préparé de longue date par Nadine Ribaudo et Philippe Alexandre,
ce weekend de trois jours a rassemblé 46 personnes dans la ville jumelée avec Épinal
la visite guidée de la ville et des musées par nos amis allemands a dépassé toutes nos attentes!
nous vous proposons quelques photos souvenir en cliquant sur le lien suivant:
04 septembre 2016
Jules Ferry et l’Allemagne
conférence de Philippe Alexandre
professeur à
l’Université de Lorraine
jeudi 29 septembre | 18h30 | Salon Jeanne d'Arc, Hôtel du département des Vosges, 8 rue de la Préfecture, Épinal, amphithéâtre | entrée libre et gratuite
avec le soutien du Conseil départemental des Vosges
avec le soutien du Conseil départemental des Vosges
L’histoire des
relations de Jules Ferry avec l’Allemagne reflète les étapes de son évolution
intellectuelle, mais la perception de son œuvre politique et l’image que l’on
avait de lui outre-Rhin sont un phénomène remarquable qui mérite aujourd’hui d’être
rappelé et analysé dans toute sa complexité.
Le jeune Ferry,
qui a fait ses études dans un lycée de Strasbourg et épousera une Alsacienne,
connaît bien l’Allemagne. De Munich et d’Allemagne du Sud, il enverra des
lettres dans lesquelles il s’exprime sur la nouvelle culture allemande ;
c’est qu’en effet il n’a pas seulement étudié le droit, il a aussi un intérêt
prononcé pour l’art. Quant au républicain idéaliste des années 1860, opposé au
régime de Napoléon III, il a des contacts avec le mouvement démocrate européen.
Le vague pacifisme et le programme de décentralisation auquel lui et ses amis souscrivent
ont avant tout pour but de miner l’Empire. Et, comme Ferry le dira, à Bordeaux,
en 1885, il fut « converti par les événements ». On n’oublie pas
qu’après la proclamation de la République, au moment du siège de Paris, il
était maire de Paris. L’« année terrible » fit de lui un patriote.
Parvenu aux
responsabilités ministérielles, il met en œuvre son projet de rénovation de l’École
française, en vue du redressement du pays ; mais ses lois scolaires, en
particulier celle du 28 mars 1882, qui crée l’école laïque, gratuite et
obligatoire, attire très tôt l’attention de l’opinion allemande. On peut même
dire qu’elles provoquent un véritable débat dans la presse de l’Empire
voisin : condamné par les conservateurs, Ferry est en revanche applaudi
par les libéraux allemands qui mènent encore à cette époque leur Kulturkampf, la lutte contre l’influence
de l’Église.
La constitution
de l’empire colonial français constitue l’autre grande partie de l’héritage de
Ferry. À cette époque, les grandes puissances européennes se partagent le
monde. L’entreprise coloniale est considérée par ses partisans en France comme
une compensation après les « désastres » de 1870/1871. Bismarck l’a
bien compris. Ne dit-il pas en effet : « Il faut savoir laisser le
coq gaulois gratter le sable du désert. » Mais le chancelier lui-même
doit, en 1884, faire des concessions aux partis qui, en Allemagne, sont favorables
à l’aventure coloniale. Ferry sait s’entendre avec lui, entre autres sur la
question du Congo, ce qui lui vaut le surnom de « Ferry le
Prussien ». Cette souplesse, Ferry l’a un jour appelée la
« sagesse pratique ».
Cet arrangement
avec l’Allemagne, jugé très sévèrement par ses adversaires en France, est
utilisé contre lui, après sa chute encore, lors de la campagne électorale de
1889 à l’issue de laquelle il perd son siège de député à Saint-Dié. Mais, à sa
mort, au début de 1893, sa personnalité et sa fidélité à ses idées forcent le
respect. Dans la presse allemande, l’image de Ferry restera positive. Les
Allemands ont certes compris que son œuvre politique avait une forte dimension
patriotique, mais l’homme d’État « opportuniste » avait travaillé à
l’avènement d’une République pour eux fort acceptable.

21 juin 2016
Notre confrère Eric Tisserand dans Montagnes des Vosges
Entretien d'Eric Tisserand sur la naissance de la filière bois dans les Vosges, dans le dernier numéro du magazine Montagnes des Vosges (été 2016).